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Travailler la terre, soigner les animaux, manipuler des outils ou encore entretenir les cultures : chaque geste du quotidien agricole expose les mains à des risques. Coupures, piqûres, brûlures, irritations, humidité constante… Dans les exploitations, les gants ne sont pas un simple accessoire, mais un équipement de protection individuelle essentiel.
Et pourtant, trop souvent, ils sont choisis à la va-vite ou portés de façon inadaptée, au détriment de la sécurité ou du confort. Chaque tâche agricole requiert un niveau de protection particulier : il n’existe pas un gant universel, mais des gants adaptés à chaque usage, à chaque saison, à chaque typologie de production.
Ce guide vous accompagne dans le choix des gants professionnels selon vos activités, avec un focus sur la praticité, la durabilité et la conformité aux normes, tout en rappelant que les gants font partie intégrante d’une tenue de travail cohérente, du gant… jusqu’au pantalon de travail.
Travaux de plantation, désherbage, entretien des cultures : la précision avant tout
Dans les tâches de maraîchage ou d’horticulture, les mains sont constamment sollicitées : contact avec la terre humide, gestes fins pour ne pas endommager les plants, manipulation d’outils légers, arrachage manuel des mauvaises herbes… Il faut des gants fins, respirants et résistants.
Les modèles en nylon enduit de nitrile ou de polyuréthane sont idéaux : ils assurent une bonne préhension, une excellente dextérité, tout en protégeant des salissures et de l’humidité légère. Ces gants sont parfaits pour :
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le repiquage de plants
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la taille légère
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le tri de légumes
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la cueillette manuelle
Leur finesse permet de garder un toucher précis, essentiel lorsqu’il s’agit de manipuler de petites graines, d’attacher des tuteurs ou de nettoyer les feuilles.
Ils sont souvent lavables, et donc économiques à l’usage. L’idéal est d’en avoir plusieurs paires, pour pouvoir alterner au fil de la journée, notamment en cas de forte humidité ou de pluie fine.
Pour compléter la tenue, un pantalon de travail léger et souple permettra une posture à genoux sans gêne et évitera les remontées d’humidité ou les accrochages dans les plantations.
Travail en élevage : priorité à l’hygiène et à la protection contre les agents biologiques
S’occuper des animaux, nettoyer les installations ou intervenir lors des soins implique des risques biologiques, chimiques ou mécaniques. Ici, les gants doivent avant tout protéger la peau contre les liquides, les excréments, les désinfectants, mais aussi offrir une bonne résistance à l’abrasion et une facilité de retrait.
Les gants jetables nitrile ou latex sont incontournables pour les soins ou l’administration de traitements. Ils évitent la transmission de germes et sont faciles à enfiler et retirer entre deux animaux.
Pour les tâches plus physiques comme le curage, le nettoyage des abreuvoirs ou le déplacement d’animaux, mieux vaut opter pour des gants :
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longs et étanches (PVC, nitrile épais)
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avec intérieur textile pour le confort
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résistants à l’eau, aux produits chimiques, aux griffures
Certains modèles sont doublés polaire pour les périodes froides. L’avantage de ces gants étanches est de pouvoir intervenir dans des environnements humides ou boueux sans finir les mains trempées après 10 minutes de travail.
Dans ces contextes, le reste de la tenue est tout aussi important : un bon pantalon de travail déperlant ou imperméable, associé à des bottes ou des chaussures SRA, garantit une protection globale et cohérente.
Manipulation de matériel, récoltes, entretien des machines : robustesse et adhérence avant tout
Dans les exploitations céréalières, viticoles ou mixtes, le travail implique souvent des manipulations mécaniques, le port de charges, le contact avec des machines ou des surfaces abrasives. Ici, le gant devient un bouclier contre les coupures, les pincements et les frottements répétés.
On privilégiera des gants :
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renforcés sur la paume et les doigts (cuir, simili-cuir, textile enduit)
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offrant une adhérence optimale même en milieu gras
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compatibles avec les outils (tronçonneuses, sécateurs, engins agricoles)
Les gants en cuir de vachette, croûte de cuir ou à base de néoprène sont idéaux pour ces activités. Certains modèles sont aussi ignifugés, ce qui peut s’avérer utile lors de travaux à proximité de zones de chauffe ou d’étincelles.
En période de vendanges ou de récolte mécanisée, ces gants sont essentiels pour tenir la cadence sans s’abîmer les mains. Là encore, un pantalon de travail renforcé aux genoux et aux cuisses (type canvas ou Ripstop) permet d’éviter les déchirures et les frottements, tout en conservant liberté de mouvement et praticité (poches outils, boutons tactiles, etc.).
Que l’on soit viticultrice, éleveur, maraîchère ou agriculteur polyvalent, le choix des gants ne peut pas être laissé au hasard. C’est une question de protection, de performance, mais aussi de confort au quotidien. Des gants inadaptés provoquent des douleurs, des interruptions de tâches, voire des accidents.
Chez La Tenue des Pros, nous savons que la sécurité ne s’arrête pas aux mains : le gant fait partie d’un ensemble cohérent, pensé pour votre métier, votre morphologie, vos conditions de travail. Il vient compléter une tenue bien choisie, où chaque élément — de la chaussure jusqu’au pantalon de travail — contribue à votre efficacité.
Parce qu’un·e pro bien équipé·e, c’est un·e pro en confiance, prêt·e à affronter la réalité du terrain, en toute sérénité.
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