- Je suis Valérie Furlan, conseillère en prévention des risques à la MSA, je vais parler de la protection de l’opérateur, alors pas uniquement par les équipements de protection individuelle, les EPI, mais aussi les autres mesures qui sont à prendre, à mettre en œuvre en amont, finalement, pour limiter votre exposition aux produits phyto.
Donc, une présentation rapide de notre service à la prévention des risques professionnels, on travaille de concert avec les médecins du travail qui font partis du service de santé au travail et nos actions sont de limiter les accidents de travail et les maladies professionnelles, tenter d’améliorer les conditions de travail. Et pour ça on mène des actions sur le terrain, donc du conseil pour exploitation, par rapport à l’aménagement de prospect phyto, l’aménagement d’un chai, de manière à ce qu’en amont du projet vous puissiez prendre en compte les conditions de travail intégrer et ensuite, voilà, aviser le chantier. On peut lors aussi vous débloquer des financements qui sont possibles, à la fois sur des projets bâtis mais aussi sur du matériel qui vise à améliorer les conditions de travail ; du matériel pour…
On réalise également des formations, donc moi par exemple là je suis formatrice pour les formateurs sani-phyto, on fait de la prévention des PMS en formation, utilisation de la tronçonneuse, prévention du risque chimique, etc. Vous voyez peut-être parfois passer nos courriers, voilà on vous invite à des formations c’est notre service. Voilà, donc n’hésitez pas on a vraiment un rôle de conseil et pas de contrôle, c’est le message que je voulais vous faire passer, nos interventions sont gratuites.

Prévention des risques professionnels et exposition aux produits phyto

Alors, le risque phyto qu’est-ce que c’est ? En fait, c’est le croisement… pour qu’il y est un risque phyto il faut qu’il y ait danger, il faut qu’il y ait exposition à ce danger. Le danger donc, c’est le potentiel …c’est le produit phyto, donc il faut qu’il y ait produit phyto et usage, exposition du produit phyto pour qu’il y ait risque d’intoxication. Vous pouvez utiliser un produit très dangereux, si votre exposition est faible il n’y a pas de risque. Inversement, utiliser un phyto peu dangereux mais si je ne prends pas garde, je n’y fais pas attention, je peux avoir un risque d’exposition, d’intoxication important. Alors, pour limiter le risque d’exposition aux produits phyto, on va essayer d’agir sur ces deux paramètres : à la fois le danger et l’exposition.

Évaluer le danger

Donc agir sur le danger du produit, ça va être évaluer son danger, comment est-ce qu’il est dangereux, donc ça c’est par l’étiquette du produit ou la fiche de données sécurité. Et pour prévenir ce danger, ça va être essayer de limiter les traitements phyto, utiliser des méthodes alternatives, des produits de bio contrôle ou d’autres méthodes alternatives.
Et, en dernier lieu, ça va être quand j’ai le choix, choisir un produit moins dangereux que mon traitement, à efficacité égale, avec une formulation par exemple qui vous exposera moins. Je pense aux …par exemple qui sont très exposantes, très volatiles, si vous utilisez une formule en granulé ou liquide déjà vous serez moins exposés. Voilà, donc ça c’est un premier point, essayer d’agir sur le danger, le produit et le nombre de traitement, les quantités.
Pour vous aider dans cette démarche, en fait, on peut vous accompagner à réaliser ce qu’on appelle l’évaluation du risque chimique, du risque phyto, avec un logiciel qui s’appelle SEIRICH, vous voyez le logo là-haut. On va rentrer dans ce logiciel, donc c’est un logiciel gratuit national avec le lien INRS, l’Institut National de Recherche et Sécurité, donc on va rentrer dans ce logiciel tous les produits que vous utilisez, donc phyto ou on peut élargir même à tous les produits chimiques utilisés de nettoyage, de carburant, … Donc on rentre tous ces produits avec les dangers et ça sort un diagramme d’évaluation du risque à la fois pour la santé, pour l’incendie et pour l’environnement, dans l’objectif de prévenir le risque. Alors, je vous montre rapidement un résultat pour que ça vous parle et que ça soit plus concret, voilà ! Le logiciel où on rentre l’ensemble des produits qui sont mis là ensuite et ça sort des diagrammes de ce type-là avec un code couleur : vert, orange, rouge, donc à la fois pour le risque de la santé, l’incendie et l’environnement. Ce qui est intéressant c’est qu’on ne se cantonne pas qu’aux risques pour la santé et il y a aussi les autres domaines.
Voilà, donc ça c’est un accompagnement nouveau qu’on vous propose si vous souhaitez aller plus loin dans la démarche et c’est une obligation quand on a des salariés qui sont exposés à ces produits, il faut réaliser donc vous savez le cout moyen des évaluations des risques mais ne plus il faut aller zoomer sur le risque chimique et donc en annexe de ce document unique, voilà, il faudrait l’évaluation du risque chimique. N’hésitez pas si vous avez des questions. Donc voilà, on a vu le danger du produit, comment s’en prévenir.

Évaluer l’exposition aux risques des produits phyto

Alors, l’exposition, comment évaluer l’exposition aux risques des produits phyto ? Beh, là ça va être, il va falloir essayer d’avoir un regard critique par rapport à sa façon de travailler, comment on manipule les produits sur toutes les phases de traitement : la préparation, le traitement lui-même, au nettoyage, au remplissage de local phyto, etc, le transport des produits… chaque phase finalement, peut être contaminante et c’est vrai qu’il faut essayer de prendre de la hauteur, d’analyser et de se dire bon beh là dans telle situation est-ce que je suis exposé ou pas ? Je pense en particulier les points, comme on dit souvent c’est se ronger les ongles, voilà, j’ai manipulé des produits, j’ai mis les gants, peut-être que je ne me suis pas lavé les mains, je vais me ronger les ongles, donc là attention, c’est des risques d’intoxication. Également, quand on pose le stylo dans le local phyto, parfois on a la manie de monter le stylo à la bouche, bah voilà il y a des risques de contamination sous cette forme là aussi. Mais pas que ! Alors par exemple je vous montre une chronique d’activité ici, donc c’est un salarié qui part traiter, je ne sais pas si vous voyez bien, je vais essayer de la mettre en taille grande. Donc il part traiter les secteurs du matin, il y a beaucoup de vent, …voilà on sous-traite, à 9h30 il y a un incident qui survient il y a une buse qui se bouche, bon voilà il faut descendre. Là, la personne elle descend, vous voyez par exemple elle touche la poignée de la porte, donc ça c’est une phase d’exposition, donc sans protection. Donc ensuite, bon les gants qui sont apparemment souillés, peut-être pas à l’intérieur hein après c’est la question à se poser. Donc il fait sa réparation, voilà, et puis après il va voir à nouveau dans la cuve. Donc là, attention c’est une phase d’exposition où on peut respirer du produit. Ensuite il enlève ses gants, vous voyez quand il touche les gants directement avec ses doigts. Et puis il jette les gants souillés dans la cabine qui est sensée rester propre cette cabine. Donc voilà, il se lave les mains, il ferme le robinet mais le robinet est souillé et puis il mange aussi. Donc voilà il en dépose sur la chocolatine, et il remonte dans la cabine. L’idée là c’est de vous aider à prendre de la hauteur, de vous poser les questions quand il y a des incidents qui surviennent sur les différentes phases de traitement. Voilà, là peut-être qu’il y a un risque de contamination il faudrait que je m’y prenne autrement. Alors, dans ce cas-là, pour vous donner des idées de solutions, c’est vrai que s’il arrive un incident au cours de traitement nous vous conseillons d’avancer le tracteur de 4 ou 5 mètres pour ne pas être dans la zone des embruns. D’avoir en cabine des équipements de protection propres tout le temps. Donc, vous descendez avec les équipements de protection, vous les mettez, alors le mieux c’est d’avoir la blouse, se mettre une combinaison ce n’est pas pratique, d’avoir juste une blouse et des gants, vous faites votre intervention, vous enlevez les gants quitte à garder les gants, voilà pour ouvrir et fermer le robinet, vous voyez, pour se laver les mains et après vous remettez ces équipements dans une boite hermétique de manière à ne pas contaminer l’intérieur de la cabine.

Comment prévenir l'exposition aux produits dangereux

Voilà, donc on a vu comment évaluer l’exposition à un produit, maintenant comment prévenir cette exposition. Il n’y a pas, ce n’est pas qu’une question de protection individuelle comme je vous disais, donc on a à agir sur le danger du produit, le prévenir mais on peut agir aussi sur la conception des installations. C’est vrai que si on a un poste phyto qui est bien organisé, eh bien on s’exposera moins. Donc là c’est un schéma qui explique que c’est bien d’avoir tout à proximité, à la fois le local de stockage, le lieu de réparation et de remplissage et le local sanitaire où on va pouvoir stocker, le local propre où on va pouvoir stocker les équipements de protection individuels. Donc le local de stockage, les caractéristiques vous les connaissez : c’est un local qui ferme à clé, des étagères étanches soit en plastique soit en métal, une rétention au niveau du sol, donc c’est bien que cette rétention-là soit reliée au système de traitement extérieur comme ça, ça vous permet le nettoyage du local. En fait, dans le message qu’on porte c’est tentez de garder votre local propre parce que vous y revenez souvent en fait, même en dehors de la saison de traitement ou pendant la saison de traitement, on rentre, on sort du local et du coup, voilà, c’est des phases aussi où vous pouvez, où on peut s’exposer au produit même si c’est minime, mais comme c’est répété...
Donc, tenir le local propre ça vous exposera moins. Voilà, bon là j’ai pris des photos de réalisation de locaux avec différentes rétentions, et au niveau du sol, au niveau des étagères. Un lieu de préparation des produits, donc moi je conseille plutôt une préparation en extérieur, donc ça c’est pareil, c’est ventilé, c’est aéré, on s’expose moins. Un plan de travail en hauteur avec un évier. Nous, nous conseillons la commande à pied pour ne pas être en contact on recommande la commande à genou ou la commande à pied, pour ne pas être en contact et se laver plus facilement les mains. Bon voilà, ça peut être un plan de travail sommaire, pas forcément des aménagements qui sortent de l’ordinaire.
Et puis l’aire de remplissage du pulvérisateur, pareil pour zone bétonnée. Pensez à un lieu pour l’égouttage des bidons liquide aussi, pour l’égouttage. Le support aussi pour l’équipage, voilà, de manière à avoir un poste phyto qui soit fonctionnel. Là j’ai mis des photos de réalisations, donc c’est sur un céréalier là par exemple, qui a fait son poste phyto à l’intérieur. Donc il a le local de stockage qui est ici là, après là il s’est mis une tablette pour écrire ses différents traitements, donc en zone propre on va dire. Et là il a son plan de travail avec l’évier avec commande à genou, un éclairage pour y voir aussi les différentes préparations, il a mis son armoire où il stocke les EPI, et là derrière, vous voyez, il a le support big bag et les piques d’égouttage des bidons. Après pour pouvoir reculer de manière plus aisée, il a fait un marquage au sol. Avec le système de traitement qui est derrière le hangar. Voilà, puis là c’était chez un herbo, un autre aménagement à l’extérieur, vous avez pareil, un plan de travail pour la préparation avec bon, on se lave les mains à l’évier, puis lui il a mis un incorporateur ici, un incorporateur qui fonctionne avec moteur piscine qui injecte les produits directement dans l’irrigateur. Et puis il a un système pour l’accès à la cuve, un escabeau et là il a fait un arbre à pique pour l’égouttage…
Voilà, ça, ça fait partie des nouveautés, juste pour que vous en ayez connaissance, ce qu’on appelle Mobiphy et Mobiconfort, en fait c’est un plan de préparation ici, qui est mobile, qui permet, voilà, ça marche sur roulettes, on met le produit dans son contenant et puis on le transporte jusqu’au pulvérisateur et puis ce système-là de l’escabeau pour accéder plus facilement au pulvérisateur.

Aménagement et matériel pour limiter les risques

Ensuite, la prévention des risques phyto c’est aussi une question de matériel, donc le matériel de pulvérisation, le choix d’un matériel, on aura l’occasion d’en reparler, donc il va y avoir des pulvérisateurs à panneaux récupérateurs. Je vous donne vigilance par rapport au nettoyage de ces pulvérisateurs à panneaux récupérateurs parce le temps de nettoyage est 3 fois supérieur, il y a énormément de projections au nettoyage et du coup dans nos conseils on vous dit de faire attention à la chose, qu’il n’y ait pas trop de recoins, voilà choisissez, pas un récupérateur qui ait le moins de recoins possible pour faciliter le nettoyage et faciliter aussi l’accès au filtre et on vous conseille un nettoyage avec un karcher à eau chaude parce que le nettoyage est plus facile, mais à pression réglable de manière à ce que quand on est dans des recoins on puisse baisser la pression pour qu’il y ait le moins de projections et de manière aussi à se mettre en basse pression pour le nettoyage des filtres par exemple. Et, au nettoyage aussi il y a des risques de chute qui sont importants, donc il faut prévoir, on l’a vu tout à l’heure, un escabeau d’accès pour faciliter le nettoyage. Alors là vous avez ce type d’escabeau et il y en a qui font des passerelles. Donc on peut vous aider financièrement pour l’ensemble de ces aménagements, je vous le rappelle. Et, dans les nouveautés, les cabines de tracteurs.
Donc dans votre secteur d’activité, il existe des cabines de catégorie 4 et c’est celle-là qu’il faudrait que vous ayez pour les traitements phytosanitaires. Avant on ne trouvait que des catégorie 2, mais maintenant on commence à trouver sur le marché les catégories 4, elles sont conseillées pour les traitements phyto. Donc ce sont des cabines qui vont avoir un système… donc des cabines qui seront beaucoup plus étanches avec un système de filtration adapté, bon elles sont climatisées comme les autres et pressurisées, il y a aussi un indicateur de pression avec une alarme si jamais la pression de la cabine descend.
Je veux aussi vous parler des filtres. Donc attention aux filtres que vous allez acheter dans vos renouvèlements, il faut que ce soit des filtres qui aient 3 couches, donc avec les catégories 4, si vous avez aujourd’hui des catégories 2 faites-y attention aussi, vous devez acheter du charbon actif, ...et des caissons où il y a 3 couches : il y a un pré-filtre qui va arrêter les grosses particules des produits phyto, un filtre anti-aérosol donc là qui va arrêter les particules plus fines, et ensuite vous avez le charbon actif qui lui va arrêter les vapeurs des produits phyto. Et, attention parce qu’il y a certaines marques de tracteurs qui posent, avec catégories 2 en tout cas, qui posent des filtres pour les traitements phyto qui ne sont pas de cette forme-là et donc vous n’êtes pas suffisamment protégés. Déjà à l’œil, repérez que le filtre que vous utilisez soit vraiment le filtre adapté pour les traitements phyto, donc de la forme qu’on a vu tout à l’heure. Et puis après bon vous le savez, il y a un nombre d’heures d’utilisation de ces filtres à respecter qui, normalement, est indiqué sur la notice mais sinon, voilà, à peu près entre 150 et 200 heures, pas plus. Et puis attention à ne pas être sans arrêt à enlever, sortir le filtre, moi je conseille plutôt que vous mettiez le filtre pour la saison de traitement et puis après vous l’enlever au bout de la saison. Et puis surtout pensez à garder la cabine propre, en fait, pas comme dans l’exemple qu’on a vu tout à l’heure...souiller l’intérieur de la cabine.

- Et moi,  je dois le mettre pour le traitement mais je dois l’enlever après… 
- Ouais, alors il y a plusieurs discours. C’est vrai que si vous voulez conserver votre filtre tracteur plus longtemps, effectivement, il faudrait, puisqu’il va se saturer … après, il faudrait traiter, enlever, mettre dans un emballage hermétique et puis le ressortir pour les traitements. Moi je n’aime pas trop quand il y a trop de manipulation de filtres parce qu’ils sont quand même fragiles ces filtres, si vous le tomber, voilà le charbon actif risque de se fissurer, faire rentrer et sortir les filtres, les joints qui peuvent se détériorer plus facilement. Il y a 2 discours, après à vous de voir ce qui est le plus pratique, si c’est aisé pour vous d’enlever et remettre le filtre pour le conserver plus longtemps et que vous pensez que vous n’allez pas détériorer les filtres, ni les joints, faites comme ça. Mais sinon, voilà, pour une question de praticité vous pouvez aussi le laisser durant la phase de traitement, vous respectez le nombre d’heures par contre d’utilisation du tracteur et après vous l’enlevez, vous le changez, voilà. C’est à vous de voir le côté pratique. Voilà, et est-ce que j’ai autre chose concernant le matériel, non.

Vêtements EPI

Alors maintenant, dernier mot sur les équipements de protection individuelle qui est à présenter aussi. Dans tous les cas, les EPI, quand on a des salariés c’est à l’employeur de les fournir, de renouveler le matériel lorsqu’il est usagé. Autant il y a des voies de pénétration des produits, puisque les produits peuvent pénétrer à la fois par la peau, par la voie respiratoire ou par ingestion.
Alors, ingestion on se dit souvent que c’est peu fréquent, il faut qu’il y ait une projection sur la bouche mais ça peut être aussi par déglutition de particules inhalées, vous êtes dans une atmosphère saturée de produits phyto, je ne sais pas, en cours de traitement vous descendez par exemple, …et on déglutit toujours, quand vous mangez quelque chose et bien on avale du produit. Voilà, donc il y a 3 voies de pénétration des produits, donc 3 voies de protection à la fois la peau, ça va être la combinaison et les gants, donc les gants vous les connaissez c’est des gants …en néoprènes avec il y a le pictogramme risque chimique comme ça, ou ça c’est les gants jetables …c’est pour ça qu’on les repère parce qu’ils ont adaptés aux produits phyto. Les lunettes de protection, après les masques, vous avez soit le demi masque soit le masque intégral, les masques à ventilation assistée donc c’est un moteur …Et ça insuffle de l’air dans la cagoule. Donc là c’est pareil, j’ai amené un modèle de masque. Les filtres, c’est à 2 et 3, mais ça vous le connaissez. Et surtout ranger les filtres après traitement parce que c’est pareil, …
Les bottes après, en général c’est des bottes en caoutchouc, il existe des bottes exprès pour les risques chimiques, voilà on commence à en trouver aussi ...
La combinaison, ce que je voulais vous dire, on est toujours sur, donc quand on a une cabine filtrée, avant ce qu’on disait c’est qu’on mettait le tablier et puis vous l’enlevez après la préparation et puis vous le rentrez dans la cabine. Maintenant il y a une nouvelle note de la direction de la DGAL, du ministère de l’agriculture, qui dit il vous faut mettre pour toutes les phases de traitement des combinaisons déperlantes.
Donc c’est une combinaison catégorie 1. Ça ressemble à une blouse de travail, des combinaisons de travail sauf qu’elles ont un traitement spécifique. Et donc ça il faudrait le mettre dès la préparation jusqu’à la phase de nettoyage même si vous avez une cabine filtrée. C’est votre tenue de base, et après quand on est en préparation que vous allez en mettre partout sur le tablier, l’enlever et entrer dans la cabine avec toujours votre combinaison déperlante. Et par contre quand on n’a pas de cabine, bah alors c’est comme avant où on va mettre la protection intégrale dès le départ, à la fois avec la combinaison avec ce pictogramme-là de type 3,4,5,6, voilà du début à la fin jusqu’au nettoyage du pulvérisateur. Mais il y a cette nouveauté des combinaisons déperlantes qui ont, elles, un pictogramme un peu différent, qui est celui-là. Ça, ça va être petit à petit tous les équipements de protection individuelle phyto qui vont avoir ce pictogramme-là et non plus celui-là. Ça va basculer progressivement dans le temps. Donc là ça veut dire protection phyto.
Donc là aujourd’hui il existe les 2 pictogrammes, il n’y a pas de changement par rapport à avant. Simplement les combinaisons déperlantes elles ont ce pictogramme-là et elles sont de catégorie 1, donc à mettre avec un chemisier de tablier. Comment venir nettoyer ces équipements de protection individuelle après utilisation, si vous lavez la combinaison, parce qu’il en existe des lavables aussi, donc vous les lavez séparées du linge de maison, vous faites une machine spécifique. Voilà, et un dernier mot par rapport aux produits phyto, depuis janvier 2019, en fait, sur tous les produits phyto il est indiqué sur l’étiquette du produit les équipements de protection à utiliser pour ce produit-là en question. Donc ça se présente sous forme de tableau. On ne le retrouve pas sur l’étiquette qui est sur le bidon mais sur la fiche produit qui est livrée avec, c’est encore autre chose, c’est la fiche technique en fait. Donc vous allez trouver ce genre de tableau, toutes les phases de traitement, quels équipements de protection avoir pour ce produit-là. Ça se lit de manière verticale : l’incorporation du produit, on doit mettre des gants réutilisable, l’EPI vestimentaire donc c’est la combinaison déperlante plus tablier par-dessus même si j’ai une cabine filtrée. Si j’ai la cabine, là je garde l’EPI vestimentaire et après, au nettoyage je dois utiliser des gants, même chose ..
. Voilà, j’en ai fini pour les nouveautés de mon intervention, si vous avez des questions là ou tout à l’heure, je reste présente toute la journée. Merci !

 Retranscription libre de la chaine Chambre Agriculture Tarn

L'importance des vêtements de protection, masques, epi pour les agriculteurs et maraichers

Les vêtements de protection et les équipements de protection individuelle (EPI) sont des éléments essentiels pour le travail agricole et maraîcher. Les agriculteurs et maraichers sont exposés à un certain nombre de risques, notamment des produits chimiques, des matières dangereuses et des produits biologiques, ce qui peut entraîner des maladies et des blessures graves. Les vêtements de protection et les EPI sont conçus pour minimiser ces risques et protéger les agriculteurs et maraichers contre les dangers de leur travail.

Les vêtements de protection et les EPI offrent une protection physique contre les produits chimiques, les matières dangereuses et les produits biologiques. Ils comprennent des masques, des gants, des lunettes de protection, des vêtements et des chaussures spécialement conçus pour protéger les agriculteurs et les maraichers des risques auxquels ils sont exposés. Les vêtements de protection et les EPI offrent également une protection thermique et contre le rayonnement ultraviolet.

En outre, les vêtements de protection et les EPI aident à minimiser le risque de blessures et d'accidents. Les gants et les chaussures spécialement conçus peuvent aider à prévenir les coupures, les égratignures et les entailles. Les vêtements de protection et les EPI peuvent également aider à prévenir les blessures liées à la chaleur, aux produits chimiques et aux produits biologiques.

Enfin, les vêtements de protection et les EPI offrent une protection supplémentaire contre les maladies et les infections. Les masques et autres EPI peuvent aider à prévenir la propagation de maladies et d'infections, en particulier celles liées aux produits chimiques et biologiques, et peuvent aider à protéger les agriculteurs et les maraichers des maladies et des infections.

De manière générale, les vêtements de protection et les EPI sont des éléments essentiels pour le travail agricole et maraîcher. Ils offrent une protection physique contre les produits chimiques, les matières dangereuses et les produits biologiques, ainsi qu'une protection thermique et contre les rayons ultraviolets. De plus, les vêtements de protection et les EPI peuvent aider à prévenir les blessures et les accidents, et à protéger contre les maladies et les infections.

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juil. 6, 2014